mercredi 17 décembre 2008

inspis : Salomé - tome 1 & 2 (BD)

Salomé
tome.1 - La Noyée du Tibre
tome.2 - Les Adorateurs de Ranactès
dessin : Giuseppe Palumbo
scénario : Eric Prungnaud
éditeur : Humanoïdes Associés
collection : Dédales (2005/2006
)

Retour sur l'excellente collection Dédales des Humanoïdes Associés, après Néféritès, c'est bien dans les murs de Rome que nous emmène cette héroïne répondant au nom de Salomé.

le pitch :
En 43 après J.-C., Rome, gérée par une administration performante, est une ville moderne tout en contrastes. Une ville cosmopolite où le peuple romain côtoie esclaves, affranchis, mercenaires, gladiateurs issus du vaste empire... Une ville mystique où le panthéon romain rivalise avec des dieux importés qui ont l'avantage de l'exotisme (Isis, Osiris) ou de la nouveauté (la chrétienté)... Une ville de sectes, de sociétés secrètes, de complots, de meurtres, d'orgies et de jeux pour satisfaire un peuple toujours prompt à la fronde...
Au sein de cette cité, une femme : Salomé, qui est aussi un devin réputé pour la justesse de sa voyance. Mais plus qu'à son don, c'est à son esprit logique, sa puissance de déduction, sa perspicacité psychologique et une certaine roublardise qu'elle doit son succès. Bien sûr elle tait cette vérité qu'elle préfère dissimuler derrière ce don qu'on lui prête d'être en relation directe avec les dieux. Elle use de cette supercherie avec tranquillité, s'en délecte parfois, et n'oublie jamais d'en tirer parti. Qu'un parent, un ami vienne à disparaître d'une manière suspecte et c'est elle que l'on vient trouver. Derrière son paravent de voyance, elle mène une enquête minutieuse pour élucider l'affaire, surtout lorsqu'elle concerne un de ses proches...

La Noyée du Tibre (tome.1) :
Quand on est une esclave comme Salomé, peut-on aimer le fils de la famille qui vous possède ? On peut être sa maîtresse sans espoir de devenir un jour sa femme... Surtout lorsque le jeune homme en question, Marcus, est brutalement accusé d'un meurtre, et que tous les indices le désignent de façon évidente. Tandis que Marcus préfère fuir, plutôt que d'affronter une mort certaine, Salomé va tenter de l'innocenter. Il faut dire que si les embûches se multiplient sur le chemin de l'esclave que personne ne veut entendre, Salomé dispose néanmoins d'un atout : un don de voyance que ses proches lui prêtent en raison de ses rêves étranges...

Les Adorateurs de Ranactès (tome.2) :
Dans le tome 1, Marcus le fils aîné est accusé du meurtre de sa fiancée. Tout l'accable. Salomé est sa maîtresse et elle passe un accord avec le père de famille : si elle et son don lui permettent d'innocenter Marcus, alors elle sera affranchie, elle retrouvera sa liberté !
Ainsi Salomé dans le tome 2 lutte-t-elle pour élucider le mystère d'un complot fomenté contre Marcus, mais aussi se bat-elle comme une tigresse pour conquérir sa propre liberté. Et elle va être confrontée à des adversaires sérieux, les membres effrayant d'une secte connue sous le nom des <<>> !

pour aller plus loin....



























































lundi 1 décembre 2008

"Rome" sur grand écran ?


Le créateur de "The Mentalist" sur CBS, Bruno Heller veut produire une suite sur grand écran pour la série drama d'HBO "Rome" annulée prématurément à l'été 2006. Alors que la première saison avait plutôt bien fonctionné, la chaîne avait décidé de financer une 2ème saison mais pas de 3ème en raison des coûts de production trop élevés. Contre toute attente, le show avait continué à réaliser de bonnes audiences. Selon Heller, les responsables du network ont toujours admis que l'annulation de "Rome" était probablement une erreur...

Bruno Heller, le créateur du show, envisage ainsi de ressusciter la série en produisant une version cinématographique de "Rome" pour clore l'aventure : "Ca avance. Rien n'est considéré comme acquis tant que le projet n'est pas là. J'adorerais finir cette aventure (...) J'ai découvert à mi-chemin de l'écriture de la 2ème saison que la série allait prendre fin (...) La 2ème saison devait s'achever sur la mort de Brutus. Les 3ème et 4ème saisons devaient se dérouler en Egypte. Et une 5ème aurait montré l'émergence du messie en Palestine. Quand nous avons su que la saison 2 serait la dernière, nous avons dû intégrer les événements de la 3ème et 4ème saison à la seconde."

Un projet d'une telle envergure pourra-t-il voir le jour? Les acteurs du show d'origine sont actuellement engagés dans d'autres aventures : Kevin McKidd (Lucius Vorenus) tient un rôle récurrent dns "Grey's Anatomy", Ray Stevenson est quant à lui à l'affiche de "Punisher : War Zone" et Polly Walker figure à l'affiche de "Battlestar Galactica".
Les aventures de Titus et Lucius verront-elles le noir des salles de cinéma? Suite au prochain numéro!

source : Buzzline

site officiel : www.hbo.com/rome



dimanche 16 novembre 2008

Visitez la Rome Antique grâce à Google Earth


Une expérience unique menée par Google a permis de récréer en 3D de la ville de Rome.

Cette modélisation a pris 10 ans et est basée sur le « Plastico di Roma Antica » qui est une maquette physique de Rome "qui mobilisa l'énergie d'une équipe de chercheurs de 1933 à 1974".

On peut y visiter les bâtiments tels qu'ils étaient en en 320 après J.C., avec des fiches techniques sous forme de pop-up.

source : LePost.fr





  • Retrouvez Rome telle qu'elle était en l'an 320 après J.-C.
  • Explorez des bâtiments célèbres.
  • Visitez des sites en 3D tels que le Forum romain, le Colisée et le Forum de Jules César.
  • Découvrez la vie des Romains.
Voici le lien pour installer Google Earth et visiter Rome : http://earth.google.com/rome

Un autre projet existant, Rome Reborn, a également évolué, ici : www.romereborn.virginia.edu
En prime, une autre vidéo :



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lundi 6 octobre 2008

SYLLA : mais comment ça marche ?


Tric Trac TV nous propose une nouvelle vidéo en avant-première de la sortie de Sylla.
Après les pré-commandes du jeu de plateau et la publication gratuite de ses règles, c'est une démonstration de plus d'une demi-heure en sons & images qui nous est offerte par le site Tric Trac.
Le sémillant et encore plus barbu Monsieur Phal nous fait découvrir, sous la houlette de Cyril Demaegd, boss d'Ystari games, un premier tour de jeu exposé et disséqué. Gestion de ressources et stratégie politique en vue!
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Ecran du MJ : work in progress... épisode final

Remton a terminé l'illustration :


illus. (c) 2008 - Remton / Les éditions Icare

Du côté de Mercutio, tout est également bouclé : textes, plans, aides de jeu, tableaux du MJ, ...
Bref, tout est entre les mains de l'éditeur Icare.
Plus d'infos, dès qu'on a la date de sortie.

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dimanche 21 septembre 2008

Ecran du MJ : work in progress... épisode III

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Je vous relaye ici, une nouvelle fois, les révélations de ce que sera l'écran du MJ pour Praetoria Prima.
Voici deux détails finalisés par Remton :


illus. (c) 2008 - Remton / Les éditions Icare

jeudi 18 septembre 2008

Imperium (roman)


Imperium
auteur : Robert Harris

éditeur : plon/pocket
année : 2006


pitch : En 71 avant J.-C., la République romaine est déchirée par les ambitions rivales, et le sénat est le théâtre de tous les complots. Tandis que dans le sud Crassus mate Spartacus et ses esclaves en révolte, et qu'en Espagne Pompée lutte contre les rebelles de Sertorius, à Rome, un jeune sénateur, Marcus Tullius Cicéron, rêve lui aussi d'accéder à l'Imperium, le pouvoir politique suprême. Mais sans fortune ni naissance, ce brillant avocat ne peut compter que sur son éloquence pour réussir. Or se présente une affaire qui pourrait bien servir ses desseins : un homme lui demande de le défendre contre Gaius Verrès, le redouté gouverneur de Sicile, qui l'aurait odieusement spolié. L'irrésistible ascension de Cicéron a commencé...

mon avis : Avant d'être une biographie romancée de Cicéron, Imperium, est avant tout une revisitation du mythe de Sherlock Holmes. Robert Harris recycle ici le schéma du biographe (Dr.Watson) spectateur critique des hauts faits de déduction de son limier de maître (Holmes). A l'instar de Conan Doyle, Harris met en scène ici Tiron, esclave particulier et scribe biographe de son dominus, un certain Marcus Cicéron amené à devenir le légendaire avocat de la Rome antique. On vit donc le parcours prestigieux du sénateur au travers des yeux de son secrétaire dévoué, regard qui donne aussi parfois ses propres jugements sur les décisions et la vie privée de son sujet. Le roman utilise les grandes lignes de l'Histoire de Cicéron sous la République romaine, sans pour autant bouder d'éventuels passages romancés mais tout à fait plausibles, selon son auteur, pour combler les trous de la biographie officielle. Imperium est plus qu'un roman, puisqu'il s'agit en fait de deux romans en un seul volume. La première partie couvre la période de 79 à 70 avant JC, durant laquelle Cicéron évolue de son statut de Sénateur mineur à celui de Préteur reconnu. L'oeuvre se démarque des autres saga des sénateurs enquêteurs de la Rome antique (de D.C.Montanari ou de S.Saylor) par la vocation même de Cicéron, à savoir, la Justice. Et oui, Imperium illustre bel et bien la première enquête judiciaire de l'Histoire. Cicéron incarne alors véritablement le rôle de juge d'instruction dans l'affaire Verrès, sujet central et déterminant de cette première partie. La seconde partie, après une ellipse de deux années, nous emmène dans une spirale politique trépidente ayant pour conclusion l'ascencion au siège de Consul du héros. Dans ce tourbillon, apparaîssent les plus grands noms de Rome : Pompée, Crassus, Lucullus, César et Catilina, tour à tour détracteurs et soutiens du brillant avocat alors devenu juge du Tribunal des Extorsions. Plus que de simplement relater les heures de gloire de Cicéron, Imperium démontre, dans son second niveau de lecture, et de manière criante, le talon d'Achille de la République Romaine post-Sylla : son administration. Tentaculaire, étouffante, ubuesque, imposant au peuple de Rome d'être en perpétuelle campagne électorale entre deux festivités religieuses ou périodes de jeux du cirque... Bref, toutes les raisons profondes qui ont mené la démocratie à son inexorable chute. Pour conclure, l'autre bonne nouvelle, au-delà du fait que je ne saurait que trop user de superlatifs pour qualifier cette révélation littéraire, est qu'Imperium n'est que le 1er volet d'une trilogie. Vivement la suite!

note : 5/5 (Imperium est désormais en tête de ma bibliothèque idéale, devant Tolkien & consorts.)

sur l'auteur : Robert Harris est né en 1957 à Nottingham, en Grande-Bretagne. Après des études à l'université de Cambridge, il entre en 1978 à la BBC comme reporter et réalisateur pour des émissions prestigieuses comme Panorama. Il quitte la télévision en 1987 pour devenir éditorialiste politique à l'Observer, puis au Sunday Times ; il est élu " éditorialiste de l'année " en 1992. Depuis 1984, il a publié trois essais, parmi lesquels Selling Hitler (1986), portant sur les carnets intimes de Hitler, ainsi que deux biographies de personnalités politiques britanniques. Il se tourne ensuite vers la fiction avec Fatherland (1992) et Enigma (1995), qui sont rapidement reconnus comme des modèles du thriller historique. Ils ont été traduits dans une trentaine de langues et se sont vendus à plus de six millions d'exemplaires dans le monde. Robert Harris, poursuivant son oeuvre romanesque avec Archange et Pompéi, vit actuellement dans le Berkshire, en Grande-Bretagne, avec son épouse et leurs trois enfants.

pour aller plus loin ...

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lundi 8 septembre 2008

SYLLA : lancement des pré-commandes


SYLLA
jeu de plateau
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 12 ans
auteur : Dominique Ehrhard
éditeur : Ystari games
parution : novembre 2008

Ce billet pour vous annoncer le lancement officiel des pré-commandes pour la sortie imminente du jeu de plateau le plus attendu de 2008 : SYLLA.
C'est le nouveau titre de l'éditeur Ystari Games (Yspahan, Caylus, Ys, ...) signé par le génie ludique Dominique Ehrhard, auteur couvert de lauriers grâce à son jeu devenu en peu de temps un classique : Marrakech (Gigamic). Le tout serait, paraît-il, inspiré par un vénérable aïeul du plateau, Res Publica Romana (1990-Descartes).

pitch : 79 avant J-C. Sylla, maître incontesté de Rome, s’apprête à abdiquer. En son règne, le sénat romain a retrouvé sa splendeur et nombreux sont les prétendants au pouvoir suprême. Mais Rome est une maîtresse capricieuse, le peuple a faim et réclame du pain et des jeux. Seul le plus habile des politiciens pourrait tirer parti de cette situation…

Les joueurs incarnent des sénateurs romains en quête de prestige. Ils utilisent leur fortune et leurs relations pour construire de grands projets et résoudre les problèmes politiques de la république. A la fin du jeu, le joueur ayant le prestige le plus élevé remporte la partie et prend le contrôle de Rome.


L'édition limitée : Seul 500 exemplaires de l'édition limitée (la boîte de jeu, accompagnée de la carte "Décadence" non-censurée et d'une bourse contenant des répliques en métal de 60 deniers de l'époque romaine) seront mis en vente : 400 sur le salon d'Essen, et 100 sont déjà disponibles sur la boutique Online Ystari games. L'éditeur en a d'ailleurs profité pour relooker (il était temps!) son siteweb avec un flux RSS. A vos marques, prêts, clickez...!



pour aller plus loin :
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samedi 6 septembre 2008

Ecran du MJ : work in progress... épisode II

Un peu de retard, habituel et sans surprise dans le petit monde du jeu de rôles, mais cela en vaut largement la peine, pour la sortie du premier supplément Praetoria Prima. Sans plus attendre, voici les dernières news à propos de l'illustration d'ambiance destinée à l'écran du MJ, signée par Remton.
Tout d'abord, une esquisse colorée nous avez été transmise, avant l'été, par Mercutio (ci-dessous). Un premier jet qui laissait deviner une excellente mise en abîme dans une scène de crime très significative...


illus. (c) 2008 - Remton / Les éditions Icare

Puis, révélée il y a quelques jours sur le forum officiel PP, l'inespérée publication par l'artiste lui-même du croquis en cours de finalisation (non-colorisé) de la scène en question, merveilleusement remaniée (ci-dessous). Remarquez le sentiment d'urgence amplifié par l'arrivée de la soldatesque à l'entrée. Vous aurez constaté le clin d'oeil inspiré, par-delà les siècles, à l'assassinat de Jean-Paul Marat dans sa baignoire (peinture par David).


illus. (c) 2008 - Remton / Les éditions Icare

Du côté de Mercutio, les aides de jeu cartographiques ont bien avancé. Le plan de Rome était bouclé et celui d'Athènes en cours d'exécution. Dans ce supplément, Rome serait potentiellement alors dispo en format A3 couleur, mais aussi en A4 noir&blanc comme pour Athènes, Lugdunum & Alexandrie.

Bref, un supplément qui se fait de plus en plus alléchant, car totalement indispensable à tous les MJ, pour un travail dantesque et pharaonique qu'il faudra féliciter en se le procurant d'urgence dès sa sortie.

pour aller plus loin :

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mercredi 20 août 2008

Le Jugement de César


Le Jugement de César

auteur : Steven Saylor
éditeur : 10/18
collection : grands détectives
année : 2007

pitch : En 48 avant J.-C., le chaos règne sur le monde romain tandis qu’une guerre sans merci oppose les partisans de César et de Pompée. C’est dans ce contexte troublé que Gordianus le limier navigue vers Alexandrie avec sa femme, dans l’espoir d’y soigner l’étrange maladie dont elle est victime. Mais ce périple n’aura rien d’un voyage d’agrément ! Avant même d’avoir posé le pied en terre d’Egypte, Gordianus tombe entre les mains du plus acharné de ses ennemis, celui que tous nomment encore le « Grand Général » et qui a juré sa perte, Pompée… Pour sauver ceux qu’il aime, le limier aura besoin de toute son intelligence, mais a-t’il toujours la faveur des dieux ?

mon avis : 48 av. JC, Gordianus dit "le Limier" se retrouve ici au mauvais endroit (au large d'Alexandrie), au plus mauvais moment (la décapitation de Pompée par Achillas et la garde du roi Ptolémée), ... "Le Jugement de César", 9ème épisode de cette saga des "Mystères de Rome", nous embarque loin de la Ville Eternelle ; dépaysement total, à la cour du roi Ptolémée et de sa soeur rebelle, une certaine Cléopâtre... Steven Saylor insère son héros, ici vieillissant, dans les événements de l'Histoire véridique, le confrontant aux principaux dirigeants constitués d'un trio mégalomane : Ptolémée, Cléopâtre, et évidemment, César. Ce n'est donc pas une trame à 100% imaginaire, souvent rattrapée par la ligne historique imposée. Pavé de plus de 400 pages, ce roman a pour point positif d'accueillir plusieurs intrigues parallèles. La vraie enquête policière de Gordianus, commandité par César, n'intervenant qu'à la page 300. Mais cette affaire complexe de tentative d'empoisonnement de l'Imperator ne laisse pas sans effet ; un petit bijou de tension, un véritable défi policier, un casse-tête intelligent! Reste le point faible sur lequel Saylor péche : le manque d'ambiance historique ; la où, par contre, l'italienne Danila Comastri Montanari excelle. Ainsi, on regrette le manque de mentions et de dénominations latines ou égyptiennes, le texte demeure parfois trop contemporain, surtout dans ses dialogues. N'est pas spécialiste de la Rome antique qui veut! L'auteur s'offre aussi le luxe d'introduire en filigrane une de ses propres hypothèses sur le triangle amoureux qu'aurait formé Cléopâtre/César/Ptolémée. On lui préfèrera donc plus volontiers les aventures originales de Statius Aurélius par Montanari. Tout de même, cet épisode demeure une mine d'inspirations et d'idées vraiment ingénieuses hors des murs de Rome.


sur l'auteur : Steven Saylor est né au Texas en 1956. Diplômé d'histoire de l’université du Texas, il devient rédacteur en chef du Sentinel de San Francisco, puis agent littéraire, avant de se lancer dans l'écriture. Sa parfaite connaissance de l’Antiquité lui a permis de créer, en 1991, cette série originale des Mystères de Rome, qui comprend déjà dix volumes. Steven Saylor partage son temps entre Berkeley en Californie et Austin au Texas.

La série en français se compose des titres suivants (dans l'ordre) :
  • Du sang sur Rome
  • L'étreinte de Némésis
  • L'énigme de Catilina
  • Un égyptien dans la ville
  • Meurtre sur la voie Appia
  • Rubicon
  • Le rocher du sacrifice
  • La dernière Prophétie
  • Le jugement de César



pour en savoir plus ...
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mardi 29 juillet 2008

Spes, ultima dea (roman)

Spes, ultima dea
auteur : Danila Comastri Montanari
éditeur : 10/18
collection : grands détectives
année : 2006

pitch : Par Jupiter ! En cet été caniculaire de l’an 46 après J.-C., la tranquillité du sénateur romain le plus séduisant de la capitale impériale, Publius Aurélius Statius, semble bien compromise ! Non seulement ce richissime épicurien, qui avait jusque-là préservé jalousement son célibat, se voit poussé au mariage avec une jeune veuve aussi belle que glaciale, mais en plus quelqu’un souhaite sa mort ! Un des rejetons d’une des plus célèbres familles de Rome a d'ailleurs été assassiné à sa place et c’est bien sûr Aurélius qui est chargé par l’empereur et ses collègues de la Curie de mener l’enquête. Avec l’aide de l’incontournable Pomponia, matrone éclairée, reine des racontars, potins et secrets d’alcôve et du roublard Castor, passé maître dans l’art de collecter les informations et d’extorquer de l’argent à son maître, le perspicace Aurélius devra déjouer les pièges les plus perfides pour percer ce mystère et rester en vie…

mon avis : Pas évident de débuter une série par son cinquième épisode, mais force est de constater que cette saga offre une vraie immersion dans la Rome antique et ses aspects liés aux grandes valeurs familiales et glorieuses de l'époque. Danila Comastri Montanari excelle dans la mise en image des moeurs romaines et appui toute son ambiance sur les termes employés en latin et moults détails qui ajoutent une couleur historique et véridique au récit. Spes, ultima dea est donc le cinquième épisode des aventures du patricien Publius Aurelius Statius, décendant de la gens Aurelii, qui s'illustre désormais en tant que sénateur connu et reconnu dans la ville éternelle, sous le règne de Claude César. L'intrigue présente de nombreux personnages ; un peu trop peut-être lorsqu'on aborde les premiers chapitres, mais très vite l'histoire se dilue et le flashback d'une ancienne affaire de bataille en Germanie vingt ans plus tôt vient s'entrelacer à la récente tentative de meurtre sur la personne de notre héros enquêteur... Un roman alletant, dans lequel on se surprend à déambuler aux côtés du sénateur lors de banquets ou des entretiens avec les différents protagonistes. Même si on pourrait lui reprocher un dénouement un peu capilotracté, il donne envie de lire la suite (l'annonce finale de l'évolution de carrière de Publius est alléchante) et surtout les prémices des aventures de ce romain, anti-héros très attachant car si représentatif de l'image que l'on se fait des patriciens. Notons aussi qu'en plus du roman, l'auteur nous offre en annexes un topo sur le risque des incendie à Rome, trois lexiques indispensables (termes grecs & latins, glossaires des personnages historiques, lieux géographiques), en plus d'une carte de Rome et une de la domus d'Aurelius (une très bonne aide de jeu!).

(c) photo - Sandro Vannini (corbis)

l'auteur : Danila Comastri Montanari est née en 1948 à Bologne, où elle vit toujours. Après une licence en pédagogie et en sciences politiques, elle enseigne et voyage aux quatre coins du monde pendant vingt ans. En 1993, elle publie la première enquête de Publius Aurélius, Cave Canem, et se consacre dès lors à l'écriture de polars historiques. La série des aventures de Publius Aurélius Statius compte aujourd'hui quatorze volumes.
La série en français se compose, dans l'ordre, des titres suivants:
  • Cave canem
  • Morituri te salutant
  • Parce sepulto
  • Cui prodest ?
  • Spes, ultima dea
  • In corpore sano
Le prochain et septième opus à paraitre le 04/09/2008 s'intitulera "Mors Tua".


pour en savoir plus ...

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samedi 5 juillet 2008

Le Légionnaire Romain


Le Légionnaire Romain
- de 58 av. J.C. à 69 apr. J.C.
auteur : Ross Cowan
illustrateur : Angus McBride
collection : Armées et Batailles n°7 / Grandes Armées n°4
éditeur : Osprey publishing / del Prado éditeurs
année : 2004

Les amateurs de wargames et de militaria connaissent bien les éditions Osprey spécialisées dans la publication de fascicules décrivants les grandes batailles de l'Histoire ainsi que les grands corps d'armées de tous temps. Le numéro présenté ici décrit le légionnaire romain sur la période de -58 à 69 de notre ère. On se souviendra notamment que le magazine Casus Belli ne manquait pas de chroniquer ces fascicules dès leur parution en anglais au temps de sa glorieuse rubrique dédiée aux wargameurs.

Ce manuel a le gros avantage de présenter sur une soixantaines de pages, dans un format léger, toutes les informations claires et concises sur la vie, la formation et les moeurs de la Légion Romaine. Au sommaire : chronologie, création de la légion impériale, organisation, effectifs, commandement, entrée dans la légion, entraînement, croyances et esprit de corps, décorations et punitions, uniformes et équipement, vie quotidienne, bataille... Les rubriques les plus intéressantes, à mon avis, restent celles dédiées à l'uniforme et à l'équipement ; bien pratique pour aller plus loin que la description que nous donne le livre de base de Praetoria Prima. "La vie quotidienne" nous livre aussi son lot de découvertes, ou comment gérer toute une légion en mouvement, affublée de ses suivants civils, gérer un camp en campagne, etc... Et enfin "La Bataille" peut permettre de mieux décrire la stratégie sur le terrain de guerre lors d'une telle scène. Notons aussi le soin apporté (et c'est la spécialité de l'éditeur) à décrire les rôles des différents grades de ce corps d'armée. Ainsi, on en apprend plus sur les fonctions du Centurion, du Signifier et de l'Optione. Le tout est illustré de croquis et photos archéologiques.

Un autre grand intérêt réside dans les illustrations signées ici de feu le maître Angus McBride (disparu en 2007), aussi connu pour son travail sur Le Seigneur des Anneaux (JRTM), mais qui fut d'abord un grand illustrateur pour de nombreux atlas pédagogiques et autres manuels historiques. Le cahier couleur central nous livre pas moins de 8 planches, dont celle de la couverture, en pleine page (cf. trois exemples repris ici en visuel).

Malheureusement, la disponibilité de la version française de ce fascicule ne fut que trop éphémère. Publiée par les éditions del Prado périodiquement en kiosque au cours de l'année 2004, la collection Osprey est désormais quasiment introuvable. Même si la traduction est sans appel un peu légère et bourrée de coquilles, ce numéro demeure indispensable si vous avez peu de place sur vos étagères ou si vous aimez voyager léger. Un compagnon idéal en cours de partie, facile à dégainer. Reste la version de l'éditeur original, toujours disponible sur son site (cf. liens ci-dessous). A noter également qu'un second volume sur la légion romaine fait suite à celui-ci, couvrant la période de 161 à 284 après JC. Et bien sûr, d'autres nombreux fascicules comme celui sur les Gladiateurs, toujours dans la même collection, peuvent s'avérer utiles.



pour aller plus loin :

illustrations : Angus McBride (c) Osprey publishing.


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mardi 1 juillet 2008

Praetoria Prima en version anglaise


Les éditions Icare ont eu l'excellente idée de traduire, très rapidement après sa sortie, le livre de base de Praetoria Prima dans la langue de Gygax. Résultat, c'est un beau PDF qui vous attend sur le supermarché du RPG outre-Atlantique : Drive Thru RPG, pour seulement 19,00 $. On peut d'ailleurs y feuilleter virtuellement les premières pages.
Suivez le lien ici :

Espoir est donc donné à un second succès auprès des joueurs anglo-saxons de tout poil.
Bravo en tout cas pour cette inititative qu'on aimerait voir de plus en plus se reproduire. Les productions françaises de qualité méritent d'être connues ailleurs que dans notre microcosme sclérosé et consanguin.

A noter également que la version limitée et numérotée, dite "Gold", est toujours en précommande sur le Icare-Shop.

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Autre news, avant de vous laisser convoler en vacances sur des plages de sables fins ou en visite dans des ruines antiques de la période romaine : une interview récente de Sébastien Abellan dit "Mercutio", auteur de PP. C'est sur Les Sentiers de L'Imaginaire, ici-même :

vendredi 6 juin 2008

Le Point - H.S n°2 L'esprit des civilisations - ROME


Le Point - L'esprit des civilisations : ROME
magazine 6.50 €
parution : 24/04/2008
H.S n°2 / mai-juin 2008

en couverture :
Histoire, Société, Religion, Art, ...
Cicéron, Pline, Tacite, Suétone, Tite-Live, Vitruve, ...
avec P. Veyne, Ch. Goudineau, M. Corbier, C. Moatti, ...

Vous qui divaguez certainement en ce moment dans les rayonnages du kiosque à journaux, je vous donne ici une bonne et intelligente (en tout cas, j'ose espérer!) raison de dépenser votre argent... L'achat du n°2 du Hors-Série de la collection "L'Esprit des Civilisations" du magazine Le Point porte entièrement sur Rome, la ville éternelle de l'Antiquité. Un documentaire tout aussi efficace, si ce n'est plus, qu'un recueil encyclopédique vendu à prix prohibitif ; c'est le genre de magazine impérissable que l'on ressort régulièrement de l'étagère. Foultitude d'articles et pléthore d'idées au programme : Histoire, société, famille, religion, philosophie, art & architecture, un chapitre final consacré à l'archéologie, et en bonus un index/glossaire bienvenu. Une revue dont vous aurez la piété de ne pas lire aux WC.

pour l'acheter en ligne :
lepoint.fr ou journaux.fr

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jeudi 22 mai 2008

inspi : L'Incendie de Rome (roman)

L'Incendie de Rome
auteur : Jean-François Nahmias
éditeur : Albin Michel
année : 2006

Résumé : C'est à une fascinante plongée dans les temps antiques, en 64 après J.-C., que nous invite Jean-François Nahmias. Hanté par le meurtre de sa mère, Néron refuse de gouverner, préférant s'adonner à sa passion pour la musique et chanter pour le peuple de Rome. Dans la capitale où prolifèrent les cultes les plus variés, une nouvelle secte religieuse conquiert chaque jour de nouveaux adeptes. Qui sont ces chrétiens qui se réclament d'un seul dieu et prêchent l'amour du prochain ? Agent de renseignement du préfet Tigellin, Lucius Gemellus s'introduit dans cette mystérieuse communauté, séduit par la douceur de la belle Delia. Quand éclate l'incendie de Rome, Néron, la lyre à la main, pleure sa cité perdue. Le feu serait-il sa dernière folie ? Le peuple a des soupçons et la révolte gronde. Et si l'on accusait les chrétiens ? Complots, passions, actes héroïques, trahisons... un grand roman d'Histoire, d'aventures et d'amour où l'on retrouve le souffle des grands classiques dans la lignée de Quo vadis.

Mon avis : Ce roman répond parfaitement au décor de Praetoria Prima puisqu'il reprend la plupart des événements historiques ayant eu lieu avant et après le Grand Incendie de Rome. Mais bien plus que de coller à la période du jeu, Jean-François Nahmias met ici en scène Lucius Gemellus un agent secret qui tire seulement et directement ses ordres de Tigellin lui-même. Un espion ou plutôt un emissarius, que l'on surnomme très vite "les oreilles de Tigellin", chargé d'infiltrer les événements importants de la ville durant lesquels Néron doit appaître. L'Incendie de Rome ne concerne donc pas seulement le tragique embrasement de la cité comme le laisserait sous-entendre son titre (tout au plus traité dans le dernier tier du livre) ; mais illustre, d'un côté, la personnalité de l'Empereur et ses positions sur les critiques qui le touchent, et d'un autre côté, le milieu persécuté des chrétiens de Rome conduits par les évangélistes St-Pierre et St-Paul. Gemellus se retrouve tiraillé entre son honneur de Fides auprès du César et sa compassion pour Délia, jolie veuve, fraîchement convertie au fils du Dieu Unique, "Christos" (Jesus Christ). Une excellente source d'inspiration même si l'on aurait adoré voir l'auteur prendre plus de libertés avec l'Histoire, voire oser des scènes plus fantaisistes et romanesques. La fin du roman laisse apparaître trop souvent un besoin de recoller aux événements réels, comme prisonnière d'un carcan. On regrette notamment la non explication de l'origine exacte de l'incendie (les historiens se déchirent toujours aujourd'hui entre les différentes hypothèses), Jean-François Nahmias a donc choisi de resté neutre sur ce sujet "brûlant". Au-delà des images connues du long-métrage Quo Vadis, L'Incendie de Rome nous offre une version bien différente des faits et se termine en tout cas de manière très audacieuse!... Je ne saurais que trop le conseiller aux meneurs et aux joueurs de Praetoria Prima, surtout pour l'antagonisme des deux actions (Néron/Chrétiens) sur lequel repose toute l'ambiance de cette intrigue.

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mercredi 21 mai 2008

Aides de Jeu (3) : les Yeux de la Ville

Preatoria Prima continue de se développer à grand train, et désormais aussi grâce à des contributeurs externes. Voici une nouvelle fournée d'aides de jeu et un point d'avancement sur la carte de Rome...
  • Les Yeux de la Ville : derrière ce nom se cache la seconde aide de jeu officielle offerte via le site officiel de Praetoria Prima (PDF gratuit, 14 pages) . Son auteur, Chrix, nous livre en 4 chapitres des éléments essentiels qui effectivement manquaient cruellement au livre de base, dans l'ordre : un topo succinct sur le corps des Vigiles de Rome, les "yeux de la ville" à proprement parlé (les pompiers et veilleurs de nuit de la Ville Eternelle) ; ensuite vient une description rapide de la "Garde Prétorienne - la garde rapprochée" ; une page donne ensuite des idées de scénarios ou d'orientations d'aventures avec "36 situations dramatiques de base" alimentées par les moeurs romaines de l'époque antique ; et pour finir, les "repères chronologiques - naissance et règne de Néron" qui vont de l'an 37 à l'an 70 après J.C, avec pour chaque année, les points forts résumés de l'histoire de l'Empire. Tout à fait indispensables, on croise les doigts pour que ces chapitres soient intégrés à une éventuelle seconde édition du jeu!

  • Forma Vrbis Romae : La magistrale illustration de la carte de Rome se décline désormais en deux versions : la couleur (dont nous avions déjà évoqué le work in progress de Mercutio dans un précédent billet), à admirer ici : http://abelseb.free.fr/images/antiquite/formaurbisromae.jpg
    et une version en noir et blanc adoptant une légende numérique des lieux en index. Admirer ici : http://abelseb.free.fr/images/antiquite/romagrey.jpg
    Mon choix, tout à fait personnel et subjectif, se porte plus volontiers sur la première version couleur car bien plus attrayante et surtout bien plus fonctionnelle en court de jeu. L'index numéroté des lieux, obligeant à s'y référer indirectement, n'étant pas pratique à utiliser en pleine partie.

  • Une nouvelle version de la Fiche de Personnage : Enfin, les éditions Icare nous gâtent encore avec une seconde version de la fiche de personnage, mieux illustrée, en recto-verso. Félicitons R.Deras alias "Ryokan" pour cette contribution bienvenue. Pour la télécharger, c'est ici : http://www.praetoria-prima.com/aidesdejeu.html

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jeudi 8 mai 2008

Hannibal, ennemi de Rome (docu-fiction)

Hannibal, ennemi de Rome
docu-fiction
réalisation : Richard Bedser
production : National Geographic Channel
diffusion : Toute L'Histoire / AB Groupe
année : 2005
durée : 1h40
casting : Tamer Hassan (Hannibal Barca)

Pitch : Gros plan sur l'attaque de Rome par Hannibal de Carthage, qui a traversé les Alpes avec une armée de mercenaires et des éléphants de combat au IIIe siècle avant JC.

Résumé : Au IIIe siècle avant JC, Hannibal de Carthage tente l'impossible : traverser les Alpes avec une armée de mercenaires, des éléphants et tout son matériel militaire pour attaquer Rome, dont il veut se venger. Poussé par les honneurs et la gloire, obsédé par son sens du devoir envers sa patrie et son père, Hannibal va se livrer à un combat qui va transformer l'Occident. Ce stratège génial a voulu mettre un terme à la main-mise de Rome sur la Méditerranée.

Mon avis : Curieux d'en savoir plus sur l'épique bataille reconstituée par Maximus dans l'arène du Colisée (cf. la scène dans Gladiator), ce documentaire-fiction nous plonge dans l'exposé d'une résistance entre l'honneur de Carthage contre la grandeur de Rome, mais aussi d'une lutte entre deux familles (les Barca contre les Scipion). Et qu'on ne s'y trompe pas : les éléphants ne sont jamais arrivés sains et saufs aux portes de Rome. On y découvre aussi l'alliance convenue avec les tribus Gauloises trans-alpines, décidées à résister elles aussi face à l'expansion de Rome. On comprend tout de même le traumatisme laissé par l'audace d'Hannibal dans l'esprit des romains. Cette version du National Geographic précède de peu celle de la BBC avec Alexander Siddig (le Dr.Bashir de Star Trek DS9) dans le rôle titre, intitulée Hannibal : le plus grand ennemi de Rome ; version bien plus haute en couleurs, dont je reparlerai certainement dans un prochain billet.
Si d'aventure vous vouliez reconstituer ce célèbre passage de l'Antiquité romaine autour d'une bonne table de jeu, je ne peux que vous conseiller la ressortie toute récente du wargame et jeu de stratégie Hannibal : Rome vs. Carthage (Valley Games).

voir fiche sur www.toutelhistoire.com

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jeudi 1 mai 2008

L'Affaire Sextus, 81 avant J.C. (docu-fiction)

L'Affaire Sextus, 81 avant J.C.
docu-fiction britannique
réalisation : Dave Stewart
scénario : Colin Swash à partir du compte-rendu historique de Cicéron
production : BBC & Discovery Channel
année : 2005
durée : 50 min
casting : Paul Rhys (Cicéron), Mark McGann (Sextus Roscius), Owen Teale (Erucius), Penny Downie (Caecilia), Anthony Byrne (Magnus), Andrew Greenough (Capiton), Christopher Good (le tribun), Richard Ridings (Sextus l'ancien), Fabien Parfait (Chrysogonus)


Pitch : Le procès de Sextus Roscius, accusé du meurtre de son père, un homme fortuné dont les terres suscitaient de fortes convoitises.

Résumé : Direction la Rome antique, en 81 avant Jésus-Christ. Le Forum est alors un centre d'attraction pour des milliers de Romains qui se pressent pour assister aux procès s'y déroulant. Comme celui de Sextus Roscius Le Jeune, accusé du meurtre de son père Sextus Roscius, un riche propriétaire terrien. Dans la société romaine, le parricide est l'un des crimes les plus graves. Si le prévenu est reconnu coupable, il sera fouetté, puis enfermé dans un sac en compagnie d'un chien affamé, d'un singe, d'un coq et d'un serpent, lequel sera jeté dans le Tibre. Mais son défenseur n'est autre que Cicéron, le plus jeune et le plus pugnace avocat de la ville. Contre toute attente, il va mettre au jour un complot ourdi au plus haut niveau de la société...

Mon avis : Hier soir, la chaîne télévisée France3 a eu la bonne idée de nous rediffuser le docu-fiction intitulé "L'Affaire Sextus, 81 avant J.C.". Basé sur le rapport écrit de la main même du jeune avocat Cicéron (de 5 ans plus vieux que Jules César à l'époque et futur grand Consul), ce mini-téléfilm nous renvoie de manière très didactique et accessible une plaidoirie et un réquisitoire tout à fait novateurs pour l'époque.
Ce procès, outre le fait de dépeindre la procédure judiciaire de l'époque et l'importance de la notoriété de chacun des antagonistes, introduit la notion de proscrits. Personnes déclarées ennemies de la République, dont les noms furent consignés sur des "listes noires" par les Consuls et Dictateurs eux-mêmes.
Bref, un merveilleux document qui offre une manne de possibilités pour la mise sur pied d'une scène de tribunal sur la place du forum. A destiner à des Oratores chevronnés, ou pourquoi pas, à infliger à un/des malheureux prétoriens accusés à tort.


voir en VOD ici :
http://www.vodeo.tv/5-29-5380-l-affaire-sextus-81-av-jc.html

plus d'infos :
http://www.cndp.fr/tice/teledoc/mire/mire_sextus.htm

merci à Childeric Maximus pour sa contribution

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mercredi 30 avril 2008

News & Ecran du MJ : work in progess...

Le travail sur l'écran du Maître de Jeu est déjà bien avancé, et l'on peut vous révéler que l'illustration côté joueurs sera une sombre scène de crime sur laquelle interviennent des Prétoriens. L'artwork de Remton n'en étant qu'au stade d'ébauche, nous n'avons pas obtenu le droit de vous en montrer plus.
Le format demeure assez standard, 4 volets, et sera accompagné d'un fascicule de 16 pages.
- prix public prévu (sujet à variations possibles) : 16.90€
- parution : Septembre 2008


Concernant la carte de Rome qui sera bien en couleur, voici de nouveau quelques extraits du travail en cours de Mercutio :

La version "Gold" du livre de base, ultra limitée à 50 exemplaires numérotés, est en commande sur le Icare-Shop.

Le 1er volet de la campagne officielle de Praetoria Prima sortirait, selon le calendrier des parutions des éditions Icare, en Mars 2009. Elle comporterait en tout 3 épisodes.

Et je crois deviner d'autres projets pour Praetoria Prima qui se dessinent à l'horizon...
Bref, nous ne sommes qu'à l'aube d'une formidable et, on l'espère, longue aventure avec ce jeu de rôle.

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mardi 15 avril 2008

inspi : CALIGULA (DVD)


Caligula
réalisateur : Tinto Brass
année : 1979
éditeur : metrodome
durée: 2h40 - version intégrale
avec : Malcolm McDowell, Teresa Ann Savoy, John Gielgud, Helen Mirren, Peter O'Toole, ...

Après la mort de son grand-père adoptif Tibère, empereur de Rome (Peter O’Toole), le jeune Caligula (Malcolm McDowell) s’empare du pouvoir. Son attitude magnanime lui acquiert au début le soutien des sénateurs. Mais peu à peu, dévoré par l’aliénation du pouvoir absolu, il va développer une personnalité cruelle, sanguinaire et perverse…

C’est Bob Guccione, célèbre fondateur du magazine Penthouse, qui fut l’instigateur de ce projet délirant : produire un film sur la vie de l’empereur dément Caligula, en alliant la pornographie, le gore et la vérité historique. Il parvint à réunir une équipe de choc : le romancier et prestigieux scénariste Gore Vidal (Ben-Hur, Soudain l’été dernier), le cinéaste italien spécialisé dans l’érotisme Tinto Brass et le chef décorateur Danilo Donati, réputé pour l’extravagance de ses décors (il a notamment réalisé ceux du Satyricon de Fellini). Tourné dans le plus grand secret (et la plus grande confusion, producteur et réalisateur ne partageant pas la même ambition), Caligula apparaît aujourd’hui comme une véritable curiosité, une œuvre à la fois kitsch et violente, intrinsèquement décadente. Des décors impressionnants servent une intrigue toute shakespearienne, dans laquelle se côtoient playmates dénudées, scènes de sexe explicites et créatures repoussantes, comédiens amateurs et quelques-uns des meilleurs acteurs du monde.
Après Orange mécanique, Malcolm McDowell incarnait là un autre personnage à sa démesure. Paru en 1979, ce film sulfureux ne fut projeté en France qu’en juillet 1980, dans une version de 1 h 40, écourtée et plus sage que l’originale.

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